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Sous cet onglet, je veux présenter des textes qui évoquent mes deux familles d'origine, les Poulin et les Lanctôt. Au fait, l'on s'étonnera peut-être de voir mon nom de famille écrit Poulain plutôt que Poulin. Si j'ai adopté le patronyme de mon ancêtre Claude Poulain, en 1972, c'est tout simplement pour me différencier de deux autres André Poulain, le premier enseignant à la faculté des arts de l'Université de Sherbrooke pendant que j'y faisais mes études en littérature, et l'autre, un membre du théâtre Parminou, qui écrivait lui aussi à ses heures.Comme j'étais très actif dans le milieu du théâtre à l'époque, cela a été perçu comme une affirmation identitaire artistique.


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Parmi les dix ancêtres Poulain qui ont fait le voyage vers la Nouvelle-France, trois ont encore des descendants aujourd'hui. Les plus prolifiques sont le Normand Claude Poulain, et Jean Poulin, de l'Île-de-France. Puisqu'ils sont tous les deux arrivés au 17e siècle, on peut difficilement savoir lequel des deux est le père de la majorité des Poulin du Québec. Il se pourrait que ce soit Claude puisqu'il est arrivé le premier...


Le pionnier Claude Poulain

 

Fils de Pascal Poulain, procureur du roi, et de Marie Levert, Claude Poulain voit le jour le 25 janvier 1616. On le baptise le lendemain à l'église Saint-Maclou de Rouen. Charpentier et interprète, il s'installe en Nouvelle-France en 1636. Le 8 août 1639, il épouse, à Québec, Jeanne Mercier, dont l'origine nous est inconnue. Le couple aura 9 enfants, nés entre 1641 et 1664. Ayant regagné la France avec son époux en 1641 ou 1642, Marie donnera naissance à un fils, Pascal, à Rouen, en 1645.

La famille revient pour de bon en Amérique en 1647 et s'établit sur la côte de Beaupré. Claude Poulain travaille alors comme fermier pour le seigneur de Beaupré. En 1667, on chiffre ses avoirs à 8 bêtes à cornes et 20 arpents de terre. La valeur chute à 2 bêtes et 16 arpents en 1681. Le pionnier meurt à Sainte-Anne-du-Petit-Cap, le 17 décembre 1687. Son épouse l'avait précédé trois jours plus tôt.

 

claude poulin
Recherche : Marcel Fournier / Martin Grenier

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Jean-Aimé Poulin, architecte

L’œuvre magnifique de M. J.-A. Poulin

Né à Lambton, compté de Beauce, le 8 mai 1889, M. Poulin fit ses études au collège des Frères du Sacré-Cœur à Mégantic et au séminaire St-Charles Borromée. Après avoir étudié l’architecture, en cléricature chez J.-W. Grégoire de Sherbrooke, Ouellet et Lévesque de Québec, et L.N. Audet de Sherbrooke, il était admis à la pratique de sa procession en août 1924 et s’installait à Sherbrooke la même année. Depuis 1942, il pratique en société avec son fils M. Albert Poulin, qui est on le sait le fondateur des Scouts Catholiques dans les Cantons de l’Est.

Nous avions, hier, l’occasion de visiter une exposition des travaux accomplis par M. J.-A. Poulin, architecte de notre ville, qui célèbre cette année le 25ième anniversaire de son union, s’il est permis de s’exprimer ainsi, avec l’architecture.

Une visite au bureau de M. Poulin, où se présentaient amis et relations, nous permettait d’admirer un grand nombre de maquettes, plans, projets et photographies illustrant l’œuvre magistrale accomplie par M. Poulin dans les 25 dernières années.

Nous apprenions que les églises Immaculée-Conception, Notre Dame du Perpétuel Secours et Cœur Immaculé de Marie étaient dues à son génie constructif. Nous constations qu’il était le créateur de notre Hôpital Civique, de l’Académie Ste-Thérèse, du Scolasticat des Filles de la Charité du Sacré Cœur, de l’église Notre Dame de Liesse à Deauville, le l’École Chalifoux, de l’édifice Cinq Mars et Paquette, du Sanctuaire du Sacré Cœur de Beauvoir et du Pavillon des Colonies de Vacances. Autant d’édifices dont Sherbrooke s’enorgueillit.

Et les travaux de M. Poulin ne s’arrêtent pas là. Dans nombre de villes de la province, en Ontario, au Nouveau Brunswick, nous retrouvons des parcelles de son œuvre. St-Malo d’Auckland voyait, en 1925, son premier plan d’église. Magog lui doit l’église Ste-Marguerite-Marie, terminée tout récemment; Mégantic, l’église de Notre Dame de Fatima; Thedford Mines, l’hôpital St-Joseph; Arthabaska, le noviciat et scolasticat des Frères du Sacré Chœur; Kénogami l’imposante église Ste-Cécile (Note 1); Valcourt, Drummondville, des écoles; et Blanc Sablon au Labrador, un hôpital. Et ici nous oublions de mentionner nombre de réalisations de M. Poulin. Qu’il suffise de dire que cet architecte a construit une quarantaine d’église et une vingtaine d’écoles, sans compter les Maisons-Mères et les Scolasticats.

L’architecte a une mission de beauté à remplir auprès du peuple; il doit former son goût, l’élever, l’afficher. Par là, il exerce une profonde et très discrète influence sur ses Concitoyens. En 25 ans, un architecte de la valeur de M. Poulin laisse une trace notable dans une ville, une province et nous pouvons dire que tout en gagnant sa vie, N. Poulin a rendu service à la religion et à la société.

L’architecte a une mission de beauté à remplir auprès du peuple; il doit former son goût, l’élever, l’afficher. Par là, il exerce une profonde et très discrète influence sur ses Concitoyens. En 25 ans, un architecte de la valeur de M. Poulin laisse une trace notable dans une ville, une province et nous pouvons dire que tout en gagnant sa vie, N. Poulin a rendu service à la religion et à la société.

  1. M. Poulin est un des plus distingués citoyens de Sherbrooke et La Tribune tient à le féliciter pour l’œuvre de ses 25 années comme architecte. M. J.-Aimé Poulin a attaché son nom à une œuvre remarquable et il laissera une trace dans l’histoire du Québec.

 

La tribune, mercredi 13 décembre 1950


125 ANS D'HISTOIRE COMMERCIALE

 

empire de la famille Lanctot


À la fin du 19e siècle, Antoine Lanctôt, cultivateur établi à Bury, quitte sa terre et s'établit à Sherbrooke, au coin des rues Peel et Marquette. De ce point d'ancrage, il dirige à même sa résidence une épicerie de quartier en 1874. Quelques années plus tard, il ouvre un magasin général un peu plus loin sur la rue Peel, laissant en location le local de l'épicerie.


Le décès de son épouse le pousse à vendre ses biens à ses fils. Sous la direction d'Alfred, l'entreprise familiale prendra son envol. Le jeune Alfred Lanctôt, bien implanté dans le milieu des affaires, gère un commerce depuis sept ans. Dès qu'il acquiert l'établissement de son père, il multiplie les produits en y ajoutant des chaussures, de la ferronnerie et un coin mercerie. Progressivement, il occupe les appartements du haut, transformés en boutiques de modistes, de tailleurs, de chapeaux et de fourrures. Un véritable « centre commercial » pour l'époque. L'homme d'envergure exceptionnelle prospère rapidement. En tant que propriétaire ou copropriétaire, il investit dans différentes affaires profitables, dont un magasin général et une boucherie.


En 1909, il fonde l'entreprise Alfred Lanctôt et fils Limitée. Il profite de l'occasion pour élargir à nouveau ses services avec deux merceries sur la rue King Ouest et dans le New Sherbrooke Hotel. Dans les années 1920, son fils Hector Lancôt prend en main le commerce de la rue Marquette, le convertissant en un spacieux magasin de meubles sur deux étages. Pour contrer la concurrence du centre-ville, le commerçant offre un service de taxi à ses frais pour attirer la clientèle au seuil de la porte.


Ce texte, écrit par Karine Savary de la Société d'histoire des Cantons de l'Est, m'a révélé beaucoup de choses de mes aïeux Lanctôt dont je ne connaissais rien sinon le nom d'Alfred, mon arrière grand-père.